Un film suivit d’une table ronde. C’est ce que proposent les Verts genevois, pour s’interroger sur la notion « d’écoféminisme ».
Contraction d’écologie et de féminisme, le concept « d’écoféminisme » apparaît de plus en plus souvent dans les différentes manifestations, qu’elles soient pour le climat, ou pour l’égalité entre les hommes et les femmes.
« Ni les femmes, ni la terre ». C’est le nom du film qui sera diffusé ce soir à la maison des arts du Grütli, pour tenter de comprendre ce qu’est « l’écoféminisme ». Les partisans de ce courant estiment qu’il existe un lien entre ces deux combats. C’est le cas des organisatrices: pour Ester Um, co-responsable chez les écologistes d’un groupe de travail consacré à « l’égalité », ce lien s’explique avant tout par le caractère oppressif de l’exploitation, exercée à la fois contre les femmes et contre la terre.
Hommes inclus
Mais en assimilant ainsi écologie et féminisme, ne risque-t-on pas d’ajouter une division qui exclurait de facto les hommes de ce type de lutte? Pas pour Ester Um, qui estime que ces deux courants concernent tout le monde, les femmes comme les hommes.
Pourtant, d’aucuns critiquent « l’écoféminisme », qu’ils accusent de briser le féminisme « classique ». Pour eux, ce courant pourrait prêter à confusion, et engendrer des amalgames. Mais Ester Um n’est pas d’accord avec cette conception.
Questionnement
La table ronde de ce soir a été pensée de sorte à interroger la notion « d’écoféminisme ». En effet, tout comme le féminisme, il peut être interprété différemment.
Pour les Verts genevois, l’écoféminisme serait donc utile à la fois au féminisme et à l’écologie.
Plus d’informations sur cette soirée sur le site internet des Verts.