Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce matin à Lausanne, un an après la première Grève scolaire pour le climat. Parmi eux, de nombreux genevois se sont rendus en train dans la capitale vaudoise, notamment pour saluer la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg.
A Genève, une cinquantaine de jeunes – et de moins jeunes – se sont donnés rendez-vous à la gare Cornavin ce matin pour rejoindre les milliers de manifestants lausannois. En petits groupes distincts, ils sont tous là pour exprimer des revendications écologistes, mais aussi parfois anticapitalistes. Déjà dans le train, des slogans sont entonnés.
Ce rassemblement a été pensé comme un premier anniversaire du mouvement de la Grève pour le climat en Suisse. Véritable icône des causes climatiques, Greta Thunberg a fait le déplacement. Tout comme Njoki Njoroge Njehu, militante pour la justice sociale, féministe et écologique au Kenya.
Milliers de personnes
Le départ du cortège est donné à 10h30 devant la gare de Lausanne. Ce sont des milliers de personnes – 10’000 selon certaines estimations – qui s’ébranlent simultanément pour une marche d’une heure jusqu’à la place de la Riponne. Sur les objectifs de la manifestation, les genevois présents estiment qu’il s’agit d’en faire davantage pour les causes écologiques. Théo est l’un d’eux, il appartient au collectif « Grève climat Genève ». Il se rend à ce rassemblement pour « marquer le coup », et pour exprimer sa volonté de continuer le combat.
Greta Thunberg
La jeune militante suédoise, Greta Thunberg, a défilé aux côtés des manifestants. Elle a pris la parole pour dénoncer une nouvelle fois l’inaction des gouvernements sur la question climatique. Si les genevois reconnaissent qu’elle fait beaucoup pour le mouvement, la majorité du collectif se dit contre la médiatisation d’une seule personne.
Les militants appellent à une grève – cette fois générale – le 15 mai prochain. Pour l’occasion ils ont mis en place un nouveau collectif.
Jeunes militants
Dans la foule, plusieurs petits enfants sont également présents. Malgré l’école, ils ont préféré faire le déplacement jusqu’à Lausanne. Jonas a 8 ans et pour lui, il faut soutenir le mouvement afin qu’il grandisse.
Black-Blocs écartés
En marge du cortège, plusieurs black-blocs – ces militants encagoulés parfois violents – ont été encerclés par la police. Ainsi, ils n’ont pas pu défiler avec le reste des jeunes et la manifestation n’a été émaillée d’aucune violence. D’après le quotidien 24 heures, ces blacks-blocs ont été interpellés, notamment parce qu’ils portaient des cagoules. A l’issue de la manifestation, un rassemblement s’est formé devant l’hôtel de police, les jeunes réclamant la libération des militants anticapitalistes.