Les excès de l’Exécutif de la Ville de Genève en matière de frais, relevés ce jeudi par la Cour des comptes, ne font pas l’objet de suites judiciaires. A ce stade, la Cour des comptes a renoncé à dénoncer les faits au Ministère public. La loi l’oblige pourtant à le faire en cas de découvertes de faits potentiellement pénaux.
L’avocat Me Romain Jordan estime que ces agissements problématiques – frais de natel exorbitants, paiement d’alcool en boîte de nuit, utilisation intempestive de taxis, tout cela aux frais du contribuable – pourraient relever d’une gestion déloyale des intérêts publics.
Il précise que le procureur général peut à tout moment ouvrir une procédure spontanément. Regardez son interview complète ici au micro de Benjamin Smadja: