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Dnata: « On ne parle pas que de salaires mais de la sécurité des employés »

Du matériel inadapté, des contrats précaires et des équipes en sous effectif. L’entreprise Dnata qui travaille à Genève Aéroport cumule les mauvais points, selon Unia.

Profitant de la pression qui pèse actuellement sur l’aéroport, le syndicat a, une nouvelle fois, dénoncé les conditions de travail et de salaires particulièrement dégradées des quelques 800 salariés, dont près de la moitié sont en contrat précaire.

Pour rappel, Dnata s’occupe du handling, soit, entre autres, l’assistance au sol et le tri bagages. Et dans ce domaine, la défaillance du matériel pèse sur la santé des employés, comme le souligne le syndicaliste Yves Mugny:

Yves Mugny Syndicaliste Unia

Deux employés de Dnata, préférant garder l’anonymat, témoignent des conditions de travail particulièrement éprouvantes physiquement:

Marc (prénom fictif)  Employé de Dnata

Un point noir parmi d’autres, insiste Yves Mugny:

Yves Mugny Syndicaliste Unia

Et d’évoquer les horaires modifiés au dernier moment, les journées sans pause, les salaires extrêmement variables d’un mois à l’autre, etc. Sans compter la précarité des contrats, tels que le contrat « zéro heure ». Les précisions de Marc (prénom fictif):

Marc (prénom fictif)  Employé de Dnata

Pour tenter de remédier à cette situation, le 4 juin, Unia rencontre la direction de l’aéroport. Le but: réclamer l’ouverture de négociations.  Plus de détails avec Yves Mugny:

Yves Mugny Syndicaliste Unia

@marie_prieur

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