À Genève, les tests rapides seront déployés à large échelle dès mercredi. Ils détectent la présence du Covid-19 en quinze minutes. L’objectif est de réaliser 5000 tests par jour. La Protection civile (PC) a été appelée en renfort et sera formée pour effectuer ces dépistages.
Les tests de dépistages rapides arrivent en renfort à Genève. La Confédération a mis 80’000 tests à disposition du canton. Ceux-ci détectent la présence ou non du virus en quinze minutes. Les tests seront déployés à large échelle dès mercredi. Ils seront répartis entre les différentes cliniques, les médecins de la ville, les HUG et les pharmacies. Au total, près de 5000 tests devraient être réalisés par jour, dont 1500 rapides. Les tests rapides sont fiables à 85% ce qui est un bon résultat car l’essentiel est ailleurs pour la pharmacienne cantonale Nathalie Vernaz-Hegi.
En plus de la protection civile, les pharmaciens et les assistants en pharmacie seront aussi formés pour effectuer ces dépistages. Des discussions sont aussi en cours avec un partenaire privé pour proposer ces tests rapides. Ce type de test n’est toutefois pas destiné à tout le monde comme l’explique Nathalie Vernaz-Hegi.
Mobilisation générale
La situation épidémiologique est grave à Genève et les autorités sanitaires l’ont fait savoir. Le nombre de cas Covid et d’hospitalisation est toujours en hausse cinq jours après les annonces du gouvernement genevois. D’après les chiffres de la médecin cantonale Aglaé Tardin, Genève enregistre 1000 nouveaux cas quotidiennement et 545 personnes sont hospitalisées dont 80 sont atteintes de forme sévère. Le canton a également enregistré 38 décès sur les 9 derniers jours. La situation est si inquiétante que l’ensemble du réseau de soin genevois a été mobilisé pour faire face au virus. Les précisions d’Adrien Bron, directeur général de la santé.
C’est la première fois depuis le début de la pandémie que des patients Covid-19 sont pris en charge dans des cliniques privées à Genève. Cette deuxième vague a été qualifiée de plus sévère que la première par la médecin cantonale Aglaé Tardin.