A Genève, le procès qui oppose un activiste du climat au Crédit Suisse se tiendra le 18 février prochain devant le Tribunal de police. Le Collectif Breakfree a présenté ce jeudi matin ses arguments. Le 13 octobre 2018, le jeune manifestant a participé à une action symbolique « mains rouges ».
En compagnie d’autres activistes du climat, il a posé ses mains remplies de peinture rouge sur la façade du siège du Crédit Suisse à Genève pour protester contre les investissements de la banque dans les énergies fossiles. Il a été condamné pour dommage à la propriété à 20 jours amende à 30 francs avec sursis et au remboursement de 2300 francs de nettoyage. Son avocate, Maître Leila Batou va plaider le non-respect des accords de Paris pour justifier l’action de son client. Leila Batou.
A Renens, l’état de nécessité a été plaidé par les 13 avocats pour justifier le faux match de tennis dans les locaux de la banque. Avec succès puisque les joueurs ont été acquittés. L’action mains rouges en 2018 à Genève a permis de sonner l’alarme parmi les militants pour le climat. Maître Leila Batou va plaider la légitime défense pour son client.
Le jeune homme a été choisi de façon aléatoire par la police, alors qu’une vingtaine d’autres activistes l’accompagnaient. Maraîcher de profession, il estime que son action se justifie. Nicolas.
Le collectif Breakfree a déposé ce jeudi midi au Crédit Suisse une déclaration de soutien signée par de nombreuses personnalités, dont le prix Nobel Jacques Dubochet, ainsi que par plusieurs partis politiques.