1073 signatures, c’est le nombre de paraphes pour la pétition déposée lundi au Grand Conseil par Sauvegarde Genève et Sauvegarde Confignon et environs. Elle réclame que 24 arbres soient sauvés de l’abattage conformément au PLQ de Cressy.
C’est un serpent de mer juridique qui n’en finit pas de faire parler de lui. 1073 signatures viennent d’être déposées au Grand Conseil genevois pour épargner 24 arbres de l’abattage à Cressy-Confignon. Elle a été déposée lundi par les associations Sauvegarde Genève et Sauvegarde de Confignon et environs. En cause : la construction de deux petits immeubles à Cressy par un consortium de promoteurs, dont la régie Granges, et l’abattage d’arbres qui l’accompagne. L’autorisation de construire délivrée en 2019 permet la destruction d’une petite forêt urbaine avec des arbres
Sur le terrain, il est prévu de construire 21 logements ainsi qu’un parking sur les 1500 m2 de la parcelle. La voisine a demandé une autre expertise à des paysagistes de Meyrin qui ont conclu à la bonne santé des 24 arbres. Pour elle, les promoteurs ont bénéficié de complaisance des autorités. Aude Bourdier, voisine et habitante de Cressy-Confignon
Abattage pas lié à l’état sanitaire des arbres
Selon le Département du territoire cantonal et sa porte-parole Pauline de Salis, l’abattage d’arbres n’a jamais été lié à l’état sanitaire de ces derniers. Une pondération aurait été faite en faveur du logement.
Premier recours rejeté
Un premier recours déposé par la voisine a été rejeté par le Tribunal de première instance. L’affaire est actuellement devant la Chambre administrative de la cour de justice. Pour la voisine et pour sauvegarde Genève, l’abattage des arbres viole le plan localisé de quartier (PLQ) édicté dans les années 80. Aude Bourdier.
La voisine et les pétitionnaires réclament que le parking soit d’un seul niveau au lieu de deux pour préserver les arbres.
Sauvegarde Genève et Confignon réclament une contre-expertise pour la question des arbres et souhaitent que le Conseil municipal de Confignon soit consulté et qu’il y ait un vrai débat.