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Nouvelle charte pour les demandeurs d’emploi genevois

Un texte qui encourage les entreprises genevoises à privilégier le recrutement local. C’est ce qu’ont mis en place l’Office cantonal de l’emploi, la Fédération des entreprises romandes (FER) ainsi que l’Union des associations patronales genevoises (UAPG). 

« Quand il y a deux candidats aux compétences similaires (…), il faudrait absolument engager celui qui réside dans le canton afin de maintenir notre paix social », affirme le Conseiller d’Etat Mauro Poggia ce jeudi après-midi lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux de la FER.

C’est sous son impulsion qu’a été signée une charte de partenariat, qui renforce la collaboration entre les employeurs et l’OCE. L’objectif: inciter les entreprises à recruter à Genève.

Volontariat 

La charte de partenariat, n’ayant « aucun caractère obligatoire ou coercitif », ne sera donc signée que par les entreprises qui le souhaitent. Pourtant, en la signant, les employeurs se retrouvent soumis à certaines obligations. Notamment d’annoncer les postes vacants à l’OCE et de recevoir les candidats qui auraient un profil adéquat.

Pour Mauro Poggia, cette charte était nécessaire:

Mauro Poggia  Conseiller d’Etat genevois

Gagnant-gagnant? 

De l’autre côté, l’OCE devra transmettre « dans les cinq jours ouvrables suivant la réception de l’annonce de poste, jusqu’à cinq candidatures ciblées ». Ainsi, ce partenariat « véhicule un message encourageant tant pour notre économie locale que pour les personnes au chômages issues de secteurs variés et aux compétences parfois très pointues et recherchées », affirme Mauro Poggia.

Mais que gagnent les entreprises à signer cette charte? D’après le président de la FER, Ivan Slatkine, il s’agit d’avoir une vision globale pour le Canton. Il souligne que ces entreprises, qui payent leurs impôt à Genève et participent à la vie locale, ont une responsabilité:

Ivan Slatkine  Président de la FER

Non-contraignante, comment être certain que cette charte sera bel et bien signée par les entreprises? N’y a-t-il pas un risque qu’aucune ne veuille le faire et que cette charte sombre dans l’oubli? « Non » pour Ivan Slatkine, qui encouragera les membres de la FER à signer ce texte. Il estime qu’il s’agit avant tout de donner un signal fort.

Ivan Slatkine  Président de la FER

 

 

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