La révision de la modification de la loi genevoise d’application de la législation fédérale sur la circulation routière a été acceptée par 58% des voix. Le but de cette loi est d’assouplir le principe de compensation des places supprimées dans l’espace public. Pour rappel, il est inscrit dans la loi genevoise que selon ce principe toute place de stationnement sur la voirie doit être remplacée, à certaines conditions, par une place dans un parking public. Désormais, la loi d’assouplissement permettra grâce à l’espace gagné de débloquer de nombreux projets pour favoriser la mobilité douce. Pour Caroline Marti, vice-présidente de l’Association Transport Environnement (ATE-Genève) c’est une belle victoire qui montre la tendance de la population à vouloir privilégier les modes de transports doux.
L’un des éléments qui a pu faire basculer la votation est la composition du comité unitaire en faveur de la réforme de la compensation du stationnement. Celui-ci a réunit la gauche, le PDC, le PLR et des associations pour la mobilité douce et de quartier. Une alliance qui a porté ses fruits selon Caroline Marti.
Le TCS appelle à la concertation
Du côté des référendaires c’est la déception. Désormais, le TCS en appelle aux autorités pour agir de manière modérée et en concertation lorsqu’ils vont supprimer des places. Le détail avec François Membrez, président du TCS Genève.
Suite à la votation, le TCS a le regard déjà tourné vers l’avenir. Il souhaite appuyer le passage à la mobilité électrique. L’institution pointe également le prochain scrutin concernant le parking des Clés-de-Rive au mois de novembre comme déterminant pour disposer d’un aménagement piéton digne de ce nom.
La participation au scrutin est exceptionnelle, elle a grimpé jusqu’à 54%.