En ces temps de crise, les syndicats genevois réclament des mesures pour protéger les travailleurs et l’emploi. Ils ont édicté un manifeste à l’attention du Conseil d’Etat.
Au cœur de la crise sanitaire, les syndicats donnent de la voix. La CGAS, la Communauté genevoise d’action syndicale réclame toute une série de mesures pour protéger les travailleurs et les a exposées ce mardi. Un manifeste pour l’emploi a été également envoyé au Conseil d’Etat. Il exige l’application immédiate du salaire minimum voté par le peuple en septembre et demande une hausse générale des salaires. Est-ce raisonnable alors que de nombreux patrons sont pris à la gorge ? Ecoutez la réponse de Davide de Filippo, président de la CGAS.
Selon les syndicats, dans certains secteurs les règles sanitaires de base ne sont pas respectées et mettent en danger les travailleurs. C’est le cas dans certaines entreprises du nettoyage. Ecoutez Alejo Patino, il est secrétaire syndical à UNIA et membre de la CGAS.
Les syndicats souhaitent mieux protéger l’emploi. Selon eux, le recours au chômage partiel, les RHT permettent à certaines entreprises de licencier en douce, de manière illégale. Alejo Patino.
Avec le maintien des chantiers, la CGAS craint que les règles sanitaires ne soient plus respectées pour les ouvriers dans les cabanes. Alejo Patino.
Cas de rigueur assortis de conditions
Concernant la politique du Conseil d’Etat vis-à-vis des cas de rigueur, c’est-à-dire de l’hôtellerie, de l’évènementiel ou encore des agences de voyages, les syndicats réclament qu’une contrepartie soit demandée aux milieux aidés. Le président de la CGAS, Davide de Filippo.
Dans son manifeste pour l’emploi, la CGAS demande également que les horaires de travail soient réduits, pour une meilleure redistribution des tâches.