L’initiative «Pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève» a été approuvée par la population genevoise à plus 56 % des voix. Les initiants réclamaient un développement mesuré de la plateforme aéroportuaire qui a totalisé plus de 17 millions de voyageurs l’an dernier. Un chiffre qui, selon les projections, devrait grimper à 25 millions en 2030.
Les Genevois ont donc rejeté le contre-projet du Grand Conseil et ont adopté l’initiative. Désormais c’est l’Etat qui est chargé de trouver un équilibre entre développement et pollution mais dans les limites du droit fédéral. Serge Dal Busco, le Conseiller d’Etat chargé des infrastructures.
Le comité d’initiative, la CARPE et les riverains ont dit leur satisfaction. Yvan Rochat, président de l’association transfrontalière des communes riveraines de l’aéroport.
Pour une partie de la droite et les milieux économique l’aéroport est essentiel au développement de Genève et il doit le rester. La mise en œuvre de l’initiative, c’est-à-dire de faire dépendre le développement de Cointrin du Grand Conseil et du Conseil d’Etat va être difficile. Le Directeur de la Chambre de Commerce et d’industrie de Genève, Vincent Subilia.
Pour les initiants la fiche PSIA, comprenez le plan sectoriel des infrastructures aéronautiques doit être revu et corrigé par Berne. Pour la Conseillère aux Etats Lisa Mazzone, la marge de manoeuvre existe.
L’initiative de la Carpe, la coordination pour un aéroport respectueux de la population et de l’environnement, a mobilisé à droite comme à gauche, selon le vice-président de la CARPE, le PLR Thomas Büchi.