Cette année, la journée mondiale sans téléphone portable (le 6 février) se tient sur une semaine. L’occasion de faire un point sur l’utilisation du smartphone dans les écoles.
L’idée de cette journée est d’encourager à la réflexion, notamment dans les médias, autour de l’utilisation de nos natels. A l’origine, c’est la date du 6 février qui avait été retenue en hommage à la Saint Gaston, ce qui permet de faire une référence au refrain du célèbre titre de Nino Ferrer (« Gaston y a l’téléfon qui son et y a jamais person qui y répond »)
Elèves
Si le téléphone portable est proscrit dans les salles de classes, sauf pour de rares exceptions, de nombreux élèves admettent braver l’interdiction. C’est le cas de Patrick, 16 ans, qui estime que cela l’aide pour les cours.
De l’autre côté, il y a ceux qui sont contre le portable à l’école. Ils déplorent le fait que certains de leurs camarades s’en servent pendant les cours. C’est ce que pense Valentino, étudiant aux cycle d’orientation.
Et puis il y a les plus nuancés. C’est le cas de Salomé, 15 ans, qui rappelle les règles dans son établissement.
Pour Clément, il est trop difficile pour un enseignant de contrôler tous ces élèves. Lui constate de nombreux abus.
DIP
Du côté de l’instruction public, les règles sont claires. Nicolas Tavaglione, Secrétaire générale adjoint au Département de l’instruction publique (DIP), chargé du programme numérique et des questions sociétales, rappelle les règles:
Pourtant, il y a parfois des exceptions. Dans certains cas et dans certains lieux, il est tout de même possible d’utiliser son smartphone lorsqu’on est un élève.
Enfin, les enseignants font régulièrement remonter à leur hiérarchie des craintes.