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Le virus qui sévit en Chine fait craindre une épidémie mondiale

Le virus qui sévit en Chine depuis le mois de décembre fait craindre une épidémie mondiale. L’Organisation mondiale de la santé se réunit ce mercredi à Genève pour déterminer s’il s’agit d’une «urgence de santé publique de portée internationale», un terme qui n’a plus été utilisé depuis la maladie d’Ebola qui a touché une partie de l’Afrique de l’ouest en 2014. Les HUG sont prêts.

Le virus qui sévit en Chine a fait 6 morts depuis son apparition et 77 nouveaux cas auraient été détectés ce mardi. La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus similaire au SRAS, celui qui avait causé la mort de plus de 750 personnes dans le monde durant l’hiver 2002-2003. Découvrir un nouveau virus n’est pas commun, selon la Doctoresse Pauline Vetter, elle est médecin au service des maladies infectieuses et au laboratoire de virologie des Hôpitaux universitaires de Genève.

Pauline Vetter Médecin au service des maladies infectieuses et au laboratoire de virologie – HUG

Selon Pékin, il y aurait 300 personnes infectées. Avec le Nouvel an chinois ce week-end et son chassé-croisé au niveau des transports, l’OMS craint que le virus ne se propage dans le monde entier, puisque la maladie infectieuse se transmet d’homme à homme.

Une maladie transmise par un animal

A l’origine, elle aurait été vraisemblablement transmise par un petit mammifère, selon le Dr. Pauline Vetter.

Pauline Vetter Médecin au service des maladies infectieuses et au laboratoire de virologie – HUG

Les HUG capables de détecter le virus

Les HUG se disent prêts à accueillir d’éventuels malades. Le Centre des infections virales émergentes dispose d’un test diagnostic qui est capable de détecter le virus. Les symptômes de ce coronavirus sont ceux d’une grippe.

Pauline Vetter Médecin au service des maladies infectieuses et au laboratoire de virologie – HUG

Il s’agit d’un virus et non une bactérie, ce qui signifie que les antibiotiques sont inefficaces pour combattre la maladie. Pauline Vetter.

Pauline Vetter Médecin au service des maladies infectieuses et au laboratoire de virologie – HUG

Les autorités tentent de contenir l’épidémie. Pékin a incité sa population à porter un masque, éviter les foules, et se laver les mains fréquemment. Un Australien venu de Chine qui présentait les symptômes a été mis à l’isolement.

Suite à la décision de l’OMS, ce sera à l’Office fédéral de la santé publique de décider des mesures prises en Suisse.

Radio Lac