Prévenue par des employés de la gravière située non loin qui ont été alertés par les odeurs typiques du pétrole, la police a dépêché une dizaine de spécialistes du CSI, a précisé à Keystone-ATS leur commandant Cédric Grosjean, confirmant une information du Nouvelliste. L’intervention a duré environ trois heures.
Là où c’était possible, la pollution, d’une surface équivalant à deux terrains de football, a été contenue au moyen de barrages flottants. Ailleurs, elle a été traitée chimiquement, avec le soutien d’un drone d’Air-Glaciers. « Les vues aériennes nous permettent de repérer les zones irisées à la surface, et de les traiter au moyen d’un produit qui neutralise les hydrocarbures », explique Cédric Grosjean.
L’origine de la pollution n’a pas pu être déterminée. Une enquête est ouverte. De telles pollutions aux hydrocarbures, sans grandes conséquences environnementales, ne sont pas exceptionnelles dans le lac. Elles sont en revanche bien moins fréquentes via le Rhône.