Accueil G2 ACTUS Grève des femmes: les hommes derrière les fourneaux aux Grottes

Grève des femmes: les hommes derrière les fourneaux aux Grottes

Coronavirus oblige, le mouvement féministe genevois a dû – comme tous les collectifs féministes de Suisse – annuler la manifestation prévue ce dimanche après-midi pour respecter l’interdiction de rassemblements de plus de 1000 personnes édictée par le Conseil Fédéral. Le collectif genevois a donc éclaté son offre pour éviter les grands rassemblements avec plusieurs évènements. Focus sur l’un d’entre eux. Un « brunch » solidaire organisé dans le quartier des Grottes par… des hommes.

 

À Genève, la grève des femmes s’est adaptée à la menace du coronavirus. Les têtes pensantes du mouvement ont évité les grands rassemblements, leur préférant des actions dispersées, afin de minimiser les risques de propagation de la maladie. Dans le quartier des Grottes derrière la Gare Cornavin, plusieurs rendez-vous étaient donnés. Tous prônants en toile fond l’égalité hommes/femmes, aussi bien dans le quotidien que dans la vie professionnelle. Une scène de danse « improvisée » par exemple – délimitée par une ronde de spectateur – s’est soudainement mise à résonner sur la Place des Grottes.

L’UOG au diapason

Juste derrière, le bâtiment de l’Université Ouvrière de Genève s’est mué – l’espace d’une journée – en une véritable place forte du mouvement. Une pétition réclamant l’ouverture d’une maison féministe à Genève circulait de mains en mains. Egalement, le lieu accueillait une table ronde sur le harcèlement sexuel, des expositions éphémères et un « brunch » solidaire organisé par des hommes. Le but de la démarche est simple: les hommes organisent et cuisinent tandis que les femmes se servent et mangent. Il faut bien l’avouer, la situation est aussi alertante que rafraichissante. Mais finalement, comment les principales intéressées – les femmes donc – vivent-elles la situation ? Nous sommes allés leur poser la question :

Des Genevoises Militantes pour l’égalité hommes/femmes

À en croire les militantes parées de violet pour l’occasion, cette journée du 8 mars est une étape de plus dans les avancées vers l’égalité hommes/femmes bien que le programme originel n’est pu être appliqué. Espérons que ces messieurs fasse à leur tour et à la maison, leur « brunch solidaire ».

Radio Lac