Genève épinglé comme le reste de la Suisse pour la mauvaise hygiène de ses restaurants. Pour Laurent Terlinchamp, le président de la société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers genevois, il s’agit surtout de problèmes administratifs.
Selon un article du Matin dimanche, les amendes infligées à Genève ont augmenté de 15% en 2018 et il y aurait un vrai souci, selon le chimiste cantonal. Et de citer trois cas édifiants. Poulet à l’odeur nauséabonde, bactéries fécales dans le jambon d’une pizzeria ou encore cafards et autres insectes volants dans les locaux de production.
Un établissement sur cinq contrôlé posait problème, selon le service de la consommation et des affaires vétérinaires. Une donnée relativisée par le président de la société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers genevois, Laurent Terlinchamp, pour qui, il s’agit surtout de problèmes administratifs.
Sur les 30’000 établissements suisses, près de 26’000 ont été contrôlés. 4429 ont été épinglés, soit près de un sur six. 789 ont fait l’objet d’une condamnation pénale. Pour Laurent Terlinchamp, il y a toujours des mauvais élèves.
Le Matin dimanche s’est basé sur 270 ordonnances pénales prononcées en 2018. Pour le président de la société des cafetiers, ce niveau de contrôle ne se retrouve dans aucune autre profession.
La Tribune de Genève rapporte, quant à elle, que les inspecteurs ont découvert de nombreux cas de fraudes dans le secteur alimentaire qui ne concernent pas uniquement les restaurants. Il y aurait 3’000 cas de tromperies. Poissons dont l’origine était fantaisiste ou encore des hamburgers contenant du porc alors qu’ils étaient étiquetés « 100% pur bœuf »