Le travail flexible limite les déplacements et protège l’environnement tout en améliorant la productivité. C’est une étude internationale qui le dit.
Pour protéger l’environnement, il faudrait être plus flexible sur son lieu de travail. C’est ce que révèle une étude menée récemment au niveau international et en Suisse. Travailler près de chez soi permet de réduire considérablement son empreinte CO2.
Dans notre pays plus de 15’200 tonnes d’émissions par an pourraient être économisés d’ici 2029. Soit l’équivalent de 1200 vols annuels entre Genève et New York. De plus en plus d’espaces de travail flexibles s’implantent dans les petites villes, selon Garry Gürtler, il est le Directeur général d’IWG Suisse, une entreprise qui possède plus de 100’000 m2 d’espaces de coworking en Suisse.
Selon l’étude commandée par Regus et réalisée par des économistes indépendants, les Suisses perdraient plus de 7416 heures de déplacement par an en moyenne, sur la route et dans les bouchons. Il faut changer ses habitudes, selon Garry Gürtler
Rester sur son lieu de travail de 8 à 17 h 30 serait dépassé. Aujourd’hui l’employé est jugé sur ses résultats. Garry Gürtler.
En Suisse, les économies annuelles de CO2 par site sont estimées à 114 tonnes. Ceci résulte d’une moyenne de 991 000 km de trajet domicile-travail pouvant être économisées chaque année, par site.
En 2019, IWG a doublé son espace de coworking à Genève et sur l’Arc lémanique