La votation du 9 février contre les discriminations en raison de l’orientation sexuelle ne comprend pas dans son texte les identités sexuelles. A ce titre, les discriminations envers des personnes transgenres ne seront toujours pas punissable par la loi.
Le 9 février 2020, les citoyens et citoyennes suisses s’exprimeront sur la modification du 14 décembre 2018 du code pénal et du code pénal militaire . Nous avons reçu le témoignage de Pascale, bagagiste chez Swissport à l’aéroport de Genève Cointrin. Dans son milieu professionnel, elle n’a pour l’instant pas fait face à des discriminations, ce qui n’est pas le cas de certains de ses collègues dans d’autres services ou milieu. Selon Pascale, la rue reste cependant le secteur le plus propice aux discriminations, un problème bien réel et qui peut être quotidien pour certains. Malheureusement, les actes haineux envers les personnes transgenres ne font pas partie du texte de la votation de ce dimanche 9 février.
En effet la votation permettrait de rajouter au texte de loi une mention concernant l’orientation sexuelle, mais ne concerne pas l’identité sexuelle. Un regret également pour Linn Molineaux, co-présidente de la Geneva Pride, pour qui cette mention était d’autant plus importante qu’elle concernait également les femmes:
Le soutien de l’interdiction de la discrimination en raison de l’orientation sexuelle est stable et largement soutenu par le population, les sondages évoquant un taux d’approbation de 69% à l’extension de la loi.