A 9 h 55 exactement, ce mercredi matin, la fusée Soyouz a décollé de Kourou en Guyane avec à son bord quatre satellites, dont un qui contient Cheops, le télescope qui va observer les exoplanètes. Hier, le départ avait dû être reporté à cause d’un problème technique sur la fusée. Cheops est issu d’un consortium de 11 pays européens et pour la première fois, la mission spatiale est pilotée par la Suisse, par les Universités de Genève et de Berne.
Le télescope va permettre d’analyser la composition de centaines d’exoplanètes. Ces planètes, dont la première a été découverte en 1995, par les deux astrophysiciens suisses Michel Mayor et Didier Queloz et pour laquelle ils ont reçu le prix Nobel. Cheops va utiliser une méthodologie dite de « transit » pour les mesurer. Les explications de Christophe Lovis, Maître d’enseignement et de recherche au département d’astronomie de l’Université de Genève et membre de l’équipe scientifique de Cheops.
La mission pilotée par la Suisse est une « small mission ». Il n’a fallu que six ans pour la mettre sur pied. Christophe Lovis.
Les observations devraient durer trois ans, le temps de vie du satellite Cheops.