A l’occasion de la 6e édition du Geneva Lux Festival, le centre-ville de Genève s’illumine. Dès vendredi, 26 œuvres seront présentées pendant deux semaines aux quatre coins de la cité.
Le Conseiller administratif en Ville de Genève, Guillaume Barazzone, se dit fier. Le magistrat, très impliqué dans le projet, rappelle – à l’occasion d’une conférence de presse organisée aujourd’hui au parc des Bastions – que ce festival de lumières ne cesse de croître depuis sa première édition, passant de 6 à 26 créations lumineuses.
Elles ont été placées à plusieurs endroits stratégiques, de sorte à épouser les différents édifices et aménagements du centre. Parc des Bastions, Promenade de la Treille ou encore place du Molard: le festival a été pensé comme un parcours, qui invite – locaux et touristes – à (re) découvrir la Ville.
Artistes satisfaits
Devant chaque création, un panneau renseigne sur l’artiste et sur sa démarche. A la Promenade de la Treille, l’œuvre s’appelle « Onde » et a été réalisée par l’artiste franco-suisse Marie-Hélène Richard. Il s’agit de cordes blanches, d’environ deux mètres chacune, qui ont été tendues entre les arbres sur toute la longueur de la Treille. A l’origine, l’artiste avait envisagé le Rhône comme décors, aussi, elle a procédé à des adaptations pour « exposer » en vieille Ville.
Parmi les œuvres, de grands personnages – d’environ 5 mètres de haut – ont pris leurs quartiers à plusieurs endroits. Ce sont des Anookis, nés de l’imagination de deux designers, Moetu Batlle et David Passegand. Inspirés de l’univers inuits, ces personnages transforment la Ville en un terrain de jeu géant. Pour les artistes, cette œuvre a également une signification écologique.
Tadeusz Roth et Manon Christen